Les beaux arts de gui

28 août 2008

C'est fini ?!?

Pas de rentrée pour moi cette année...
Je passe a autre chose...
L'ecole c'est fini mais l'apprentissage l'est il vraiment...???
Je passe a autre chose....
J'ai trouver des nouvelles et anciennes tetes sur facebook...
Ou comment un portail de blog qui a suivit une partie de ma vie devient une partie achiravante de celle ci...
Une page que l'on consulte pour ce souvenir....
Il faut passer a autre chose...

22 avril 2008

De temps mort en temps morts...

POur ceux qui passe souvent ou meme rarement ici, vous avez put constater que le blog ne bouge pas trop...
Les dernieres evaluations avant le diplome approchent et je travail sur pas mal de choses :
- Du dessin a tous vas, pleins de hachures et tous...
- Mon site en flash qui remplacera l'acceuil principal du blog et donc celui ci ne sera plus qu'un lien parmis temps d'autres... c'est se tiser sa toile... ;)
- Le jeu de carte C/art/E ; qui n'avance pas trop comme je n'ai pas trop de reponse des personnes intéréssés Mais ca devrait allé...

A bon entendeur...

29 novembre 2007

ex dnsep

De retour pour nous jouer de mauvais tour...
Des retrouvailles mais aussi des histoires...
Comment est la vie apres les beaux arts... je me laisse deriver et je m'imagine bien des choses...
Mais je redescend vite sur terre...
Il faut preparer tous ca...

26 novembre 2007

C/art/E

Quand le jeu de carte de mélange a l'Art...
Ou comment créer son book jouable...
Pour plus d'indications et d'information... :



forum C/art/E

Libellés : ,

24 octobre 2007

Une nouvelle (et derniere) année...

... qui commence.
L'année du diplome, celle qui me tirera hors de ce monde.
Me laissant alors a la découverte d'un nouvel espace, mais avant cela : préparation, interogation, indication, spécification, autant de cose pour arriver avec un projet "en cours"
Pas trop fini pour ne pas se retrouvé bloquer, ni trop avancer pour se donner des chemins a emprunter.
Puis ce sera le moment de l'explication, dabors sur papier puis de vive voix...
Un avenir assez vague, je fais un pas vers ce brouillard...

02 juin 2007

mémoire de 4emes années

« Mémoire »

-------introduction---------------------
Avant même de commencer ce « mémoire » il est important de bien se situer.
En géométrie dans l'espace on définit un plan par trois points non alignés, ce plan est ici le champ de l'art et ces points sont les oeuvres ou artistes choisis comme références de ce mémoire, et moi.
De cette manière je peux me situer dans le champ de l'art (plan) et aussi par rapport à d'autres artistes (points). Synthèse et mise en mot des travaux, attentes et problématiques personnels, ce « mémoire » est en plus de sa double perspective (connaissance réel d'une oeuvre et de ses problématiques / caractère de dialogue) un bon moyen d'agencer toutes ces idées et pensées qui peuvent être un peu confuse. De pouvoir les mettre en ordre, de prendre du recul et d'émettre un regard nouveau ou décalé, afin d'appréhender cette transition qu'est la 4ème année...
De même manière qu'il est plus simple de situer son avatar dans un jeu vidéo en déplaçant sa caméra du mode « première personne » situé dans les yeux (pour un meilleur réalisme et immersion) à une caméra a la « troisième personne » par l'intermédiaire d'un zoom arrière, où l'on voit non seulement son avatar en entier, mais une grande partie du monde qui l'entoure.

Mon travail artistique est lié au dessin et au jeu vidéo ; tous les deux sont des outils pour une représentation de la réalité. L'imitation du réel a toujours été un des objectifs poursuivis par les artistes figuratifs, mais, dans le jeu vidéo, les moyens électroniques dont disposent les développeurs les rapprochent de plus en plus du moment où l'imitation sera impossible à distinguer de la chose imitée.
C'est là qu'il peut être encore plus intéressant de se demander ce que le jeu vidéo nous apprend sur nous-mêmes, sur notre perception du monde et même sur la nature du réel. Justement parce qu'il ne se prend pas au sérieux, le jeu nous tend un miroir des plus révélateur. Le dessin quand a lui me permet de faire une exquise rapide à tous moment. Il a aussi cet attrait que n'offre pas un clavier et une souris, celui du contact à la surface, pouvant tous aussi bien faire dans la série de miniature que dans les dessins muraux, la contrainte du blocage dû au manque de technique informatique fait place ici aux contraintes d'espace et de fourniture.
La réalité à un autre goût et me permet de me déplacer dans celle-ci, n'étant pas obligé de rester devant mon écran, je peux la fixer dans n'importe quel lieu. Le trait me permet cette continuité, le geste étant aussi important que le résultat final, on peut retrouver ce principe dans le « sumi-e » qui est l'art du trait au Japon. Ces deux médiums me sont donc complémentaire.

Durant cette année j'ai eu la chance de partir au Japon, voyage de transition mais aussi voyage initiatique. Sous le nom de « déambulation spirituelle » j'ai parcouru de manière différentes et avec de nombreux point de vue la ville de Kyoto qui a été ma ville pendant trois mois. Se retrouver seul dans un monde connus seulement par l'intermédiaire de la télévision déformante grâce aux dessins « anime », et par les pages des manga. Libre de toute responsabilités j'ai eu le temps d'explorer ce monde à ma manière ; observation et acquisition petit à petit de cet univers. M'accaparant d'abord ma chambre, puis l'auberge, la route, le quartier et ses magasins, la grande rue, le centre-ville et sa gare...
Moment en suspension, permettant de prendre du recul par rapport à ma vie personnelle et ma vie artistique. Comme si j'avais mis ma vie en « pause » le temps de trois mois me laissant le temps de me sortir de ce jeu, d'aller boire une boisson dans un distributeur près de kitayama-dori, faire quelques étirements et regarder les nuages quasi immobiles au-dessus des collines du nord, tous en faisant autre chose que penser...
Avant de devoir me replonger dans le jeu. Devant tous laissé en stase au moment de repartir, stopper ces parcours au travers de ces jardins, ces temples et ces rues remplient de bruits en tous genre. J'ai ainsi pus faire le point sur mon travail, ma situation d'étudiant dans une école d'art et les possibilités dans un avenir changeant. Je pense orienter ce mémoire en 2 parties, soit 2 artistes ; Brody Condon et Takashi Murakami.

START
-------------------------------introduction---------------------------------------------- -------



---------première partie--------------------------------

Mes yeux s’ouvrent sur un grand dôme, la faible lueur des bougies éclairent les murs dans une danse incompréhensible. Je ne percoit pas le sommet de cette architecture qui se perd dans cette obscurité, et pourtant je ne sais pas où je suis vraiment… Dans ma main une sorte de livret où je peux lire : Le jeu vidéo se définit par deux composantes ; d'une part le Jeu, du latin jocus « plaisanterie » et d'autre part la vidéo, « je vois », qui vient d'une racine indo-européenne signifiant voir ou savoir. Les composés de ce verbe donnent en français évident (e-videns), prudent et providence (pro-videns donne pru-dens en latin) et envier (in-videre signifie "frapper du mauvais oeil"). Le supin visum donne vision et visuel. Le mot sanscrit Véda, qui signifie vision, est le titre des livres sacrés de l'Inde. En grec, on trouve cette racine dans oïda, je sais et dans idein, voir, qui a donné en français idée.
Le petit Larousse définit le jeu vidéo comme un programme informatique permettant de jouer seul ou à plusieurs, installé le plus souvent sur une console ou un micro-ordinateur.
Laissant choire le carnet, je me met à avancer…
Je decide de marcher, au fond de ce dôme je peux aperçevoir l’entrée d’un couloir, et je m’y enfonce. Je n’ai pas marcher plus d’une quarantaine de pas que je trouve un renforcement sur ma gauche ; une porte. Je l’ouvre…
Trouvant derrière celle-ci un homme, ou plutôt l’image d’un homme, en entrant j’ai actionner un hologramme.
… … …
Brody condon ....
Artiste américain de 33ans
…. http://www.tmpspace.com ….
Installation, performance (réel et imaginaire), modification de jeux, protocoles, sculptures, vidéo, peinture numérique... Téléchargement des données en cours…
… … … … … … … … … … …
(Ceci étant un résumé vague de cet événement, les paroles de l’hologramme étant en anglais…) - Bienvenus dans la chambre de conservation des données sur l’œuvre de Velvet Strike.
- Ici tu trouvera tous ce qu’il faut savoir sur cette œuvre collective, ici sont réunit protocoles, images, vidéo et tout un ensemble de textes suite au début de la guerre en Irac. Te permettant de récupérer des tags, sorte d'images qui peuvent être peintes sur un mur pour montrer ton appartenance à une équipe pour le jeu online Conter Strike.
Conter Strike est un jeu populaire qui met en affrontement des terroristes et des antitérroristes tous de sexe masculin sur divers lieux, soit pour des missions d'annihilation complètes, ou de libération d'otages voir de désamorçage de bombes... Ces tags sont alors utilisés par chaque groupe de joueurs de la même équipe (team) pour montrer sont appartenance et trouvant toujours un moyen pour aller peindre son image a des endroits difficiles d'accès et vu par tous tous en accomplissant ses objectifs de missions de jeu.
… … … … …
- En ce lieu on peut récupérer des tags/image à insérer dans les fichiers de son jeu et ainsi pouvoir peindre un motif contre la guerre anti-terrorisme de Bush dans cette représentation numérique de conflit.
- Si tu recherche mes tags en particuliers ils se nomment tous « love » plus un numéros pour les distinguer représentant les terroristes et les anti-terroristes dans des poses suggestives ou sexuellement provocante... Tu trouvra dans les archives les protocoles de jeu et une page qui récupère tous les retours des joueurs s'étant retrouvé face à un poseur d'image velvet, la plupart du temps remplis d'insultes et d'incompréhension...
En regardant le flot d’image, et de vidéo, et en lissant rapidement l’ensemble des textes, un de mes propre travail me revient a l’esprit…
Dans Warp Zone, ce ne sont pas des images que l'on peut récupérer, ni des avatars reformés selon des goûts autres mais le milieu d'action, la scène de jeu, le niveau... Niveau apparaissant sur la liste des serveurs, se mélangeant à tous les autres et où des joueurs potentiels viennent s'égarer avant de repartir sur un autre... Un enchaînement de mondes où l'on se retrouve sans armes ne pouvant alors qu'explorer cet univers étrange remplis de toutes ces choses que les autres concepteurs de niveau préfèrent cacher d'habitude...
Remplis de bugs graphique et dont la seule façon de mourir est de se jetter depuis une hauteur conséquente...
L'action du joueur en lui-même parasitant les lieux de jeux ordinaires et repeignant les murs d'image provocatrice ne s'intéressant pas du tous a cette lutte meurtrière entre ces hommes cagoulés qui se tirent dessus, fait place à ce monde parasitaire qui attend seulement que des joueurs avides de trouver un lieu pour y affronter d'autres congénères se retrouvent absorbés dans cet autre univers, pouvant s'y déconnecter tous de suite ou bien en s'y baladant un peu, attiré par une curiosité ou par la surprise de se retrouver dans un lieu différent de celui qu'il fréquente d'habitude...
Fabriquer a base d'une bibliothèque numérique composé de façades d'immeuble, de textures, et d'ensemble d'images retaillées pour être à l'échelle puis réduit à un niveau de 256 couleurs. Assemblage d'architecture inachevé semblable au « net slum » du monde imaginaire « the world ». La warp Zone permet de par sa conception de choisir a chaque fois 2 chemins différents pour continuer sa déambulation et cela a l'infinis car on retombe toujours sur une zone déjà visité, mais en emmenant une partie de l'ancienne zone avec nous dans la nouvelle... Jouable avec plus d'options en mode « solo »

« Il faut jouer pour devenir sérieux. » Aristote

Ce qui me pose la question sur le jeu vidéo en tant que médium et support plastique pour l'art... Le jeu vidéo est un objet de masse, touchant la plupart des catégories sociales, composé des mots jeux et vidéo c'est un médium qui peut reprendre tous un autre ensemble de médiums, a l'instar de second life ; substitut de vie qui permet a chacun de voler où bon lui semble tout en parlant avec des personnes du monde entier.
On peut aussi y voir de la vidéo, ou écouter de la musique, assister à des conférences et rencontrer des personnes que l'on n'aurait jamais eu l'occasion de rencontrer IRL (In Real Life) même si le système capitalisme et de consommation est très pressent, création, vente et achat d'objets et de service... La pornographie y trouve aussi sa place, permettant à certains de payer une « escorte girl » pour des plaisirs virtuels... Second Life comme expérimentation de vie et de son substitut, permettant pas mal de choses, mais même avec cela je n'arrive pas à « accrocher » sans doute à cause de l'interface ou de la manière de passer d'un lieu à l'autre en cliquant sur une liste. Chose qui fat perdre de la grandeur d'espace et ce sentiment de grandeur... Dans Warp Zone, on passe d'un lieu à l'autre en passant sur des plaques colorées, cela nous emmène dans un nouvel espace à explorer mais là où la surpopulation de seconde life fait fois ici le peu de personnes rencontrer) sont des Intelligences artificielles (dans la partie solo) ou d'autres joueurs (dans la partie multi), la réaction qui se passe est plutôt la découverte et l'exploration d'un lieu inconnu et ou les lois physiques changent d'une zone à l'autre, pouvant tout aussi bien changé de zone à l'infinis où se retrouver bloquer dans une des zones les plaques de téléportation ne fonctionnant plus.
Un monde qui change de lui-même et aussi grace à l'intervention du joueur, mais aussi un monde étrange dans sa conception me retrouvant à la place du programateur, et devant des phénomènes inexpliqués soit à cause de mon manque de technique où bien à cause de l'accumulation d'objets, de sprites, d'IA... de toutes ces choses que je trouve et que je dispose, un lieu d'expérimentation, de tests et de confrontation. Passant de diverses interfaces et logiciels au jeu lui-même, a tester l'ensemble, puis à revenir sur mes pas et modifié une variable et ainsi de suite... La création de cette oeuvre étant tout aussi importante que l'oeuvre finale.

« L'imaginaire, c'est ce qui tend à devenir réel. » André Breton

Le jeu vidéo tend a s'ouvrir a tous, de plus en plus de personnes savent manipuler les codes et des logiciels complexes, on rencontre de plus en plus de forum de discussion et d'entre-aide remplis d'enfant de 13/14ans...
De nombreux artistes ont explorés cette voie ; Tobias Bernstrup, Toshio Iwai... Le jeu vidéo laisse aussi la place à l'écriture que cela soit vis-à-vis de la trame ou de l'histoire du jeu mais aussi avec les mots directement.
Ma référence première étant la série des Myst ; le joueur se retrouve dans un monde différent du sien appelé « age » pouvant passé d'un âge à l'autre par l'intermédiaire de livre de liaison. On rencontrera au fil des jeux des habitants (images filmés placés dans des décors en trois dimensions) ayant la faculté de pouvoir écrire des âges à l'aide de formules et de phrases plus ou moins compliqué et l'on apprendra les règles pour les construire...
Avènement de cette série avec le jeu multijoueurs ou chacun peut rassembler des livres et les entreposer dans sa propre bibliothèque parcourant ainsi de nombreux âges... mais ce projet est vite tombé dans l'oubli et les serveurs nous offrant accès a ces lieux en construction permanent ont cessé d'être mais en fouillant un peu sur la partie cachée du net on doit pouvoir trouver certainement des serveurs privés dédié au fonctionnement d'ages à part... On peut rencontrer sur le net de nombreux sites, forums et blogs qui se rapportent aux jeux vidéo et à l'art.

Le jeu vidéo est-il considérable comme le dixième art ?
Peut-on considérer un créateur de jeu vidéo comme un artiste ?
Ce qui revient toujours à s’interroger sur la définition de l'art...

« Par l'art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n'est pas le même que le nôtre, et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu'il peut y avoir dans la lune. Grâce à l'art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier, et, autant qu'il y a d'artistes originaux, autant nous avons de mondes à notre disposition, plus différents les uns des autres que ceux qui roulent dans l'infini et, bien des siècles après qu'est éteint le foyer dont il émanait, qu'il s'appelât Rembrandt ou Ver Meer, nous envoient encore leur rayon spécial. » Proust, Le Temps retrouvé

Même si le jeu vidéo a cet aspect de réunir de nombreux médium en son seins et d'offrir des possibilitées qui ne sont que limités par les connaissances techniques de l'artiste qui s'en sert pour montrer sa propre vision de son monde aux autres il reste un objet accessible à la masse... Et en tant que tel, le plus souvent incompris, en moyenne 70% des gens ne le considèrent pas comme un objet d'art potentiel, ou ayant ce potentiel en lui. Pourtant, les seules personnes voyant ces possibilités sont souvent des personnes issues du milieu vidéo-ludique et ayant une certaine connaissance et ayant déjà parcourus pas mal de monde son près à en explorer d'autres, en utilisant leurs ordinateurs ou leurs consoles de jeux...
Le jeu vidéo a été pour moi une forte source d'inspirations, et de motivations...
J'ai pus y construire mes tous premiers univers, mes propres mondes, me permettant ainsi de les explorer et d'y déambuler à ma guise sans avoir peur. En jouant une sorte de Dieu je pouvais y ajouter les choses qui me faisaient envie et le construire à ma guise. Mais souvent le Dieu se lasse de son monde et le laisse, celui-ci se retrouvant alors seul face a lui-même...
Mes IA, ne se demanderont jamais pourquoi elles se trouvent ici et n'auront pas conscience d'autres mondes au delà du leur. Elles resteront a leurs places parlant dans le vide jusqu'au jour où elles seront dématérialisées virtuellement par l'effacement de leur programme source... Donc le jeu vidéo plus en tant qu'outils que médium de recherche approfondis, lieu virtuel de mes déambulations en parfaite sécurité. Me réservant ce laboratoire manipulable à ma guise et sans limites pour de futurs expérimentations...
Je ressort, laissant cet hologramme se répétter dans le vide, et affichant sans cesse l’ensemble de ces images dans l’espace de cette pièce. La seule sortie étant aussi la seule entrée de cette pièce, je repasse par cette porte en immaginant que lorsque je l’aurais refermé le mechanisme de l’hologramme se mettra en veille, attendant a nouveau un autre « promeneur » curieux…

« L'opposé du jeu n'est pas le sérieux mais la réalité. » Sigmund Freud

---------------------------deuxieme partie-----------------------------------------------------------
« Le dessin est une lutte entre la nature et l'artiste. Il ne s'agit pas pour lui de copier, mais d'interpréter. » Charles Baudelaire

Cela fait maintenant plusieurs heures il me semble que je longe ce couloir, que cela soit devant ou derrière moi je ne vois que l’infinie continuïté de ce couloir qui se perd dans l’obscurité. Bien après, je marche… …
Pour enfin arrivé sur une sorte de petite salle ronde qui donne a nouveau sur un couloir sans fond. Mais dans cette salle on peut trouver au mur déssiné de grandes formes colorées, une sorte de personnage aux oreilles rondes et qui aurait pris de la drogue, tellement ces yeux scrutateurs me dévisagent, entouré de nombreux plus petits motifs colorés et flashy dégoulinant… Comme si un univers entier s’était retrouvé fixer a ce mur. Je quitte cette pièce délirante et melance alors dans le couloir suivant. Je me retrouve alors dans une autre pièce de même dimension, me retrouvant cette fois ensevelis par des ballons gonflés à l’hélium, à l’éfigie du personnage de la pièce précédente.
Les couleurs sont sortis du mur et viennent maintenant à mon contact. Je m’attarde un peu dans ce micro univers, m’alongeant sur le sol et regardant virevolter ses ballons au dessus de ma tête…
Je m’endors…
Je ne sais pas combien de temps s’est écrouler depuis ce moment, mais les ballons on perdus de leur légèretée et sont tous au sol maintenant. Je m’engage dans le couloir suivant, qui est tapissé d’étranges papiers peints, toujours aussi coloré que les pièces précédentes…
Mes mains glissent le long du mur, tout en suivant ses grande ligne blanche, sorte de gliclés intéronpant le motif de fond. Sans m’en apercevoir je me retrouve dans une autre pièce, mais celle-ci bine que de géométrie similaire, a des proportions bien plus grandes…
Au centre deux grandes « poupées », en résine coloré il me semble me font face fièrement…
La première un jeune garçon à la coupe de cheveux punk de couleur bleu, tiens dans sa main son penis, d’où sort une giclée de sperme semblable a celle se trouvant sur les papiers peints, cette giclée défiant les lois de la gravité se retrouvant en stase bien au dessu de sa tête… La seconde est une jeune fille, affublée d’une paire de seins surdimensionnés, d’où s’échappe une grande quantité de « lait » qui forme un « halo » protecteur autours d’elle…
Au milieu de ces deux personnage étrange et pourtant si familier, se trouve un homme assi qui me tourne le dos…
- Chut, fait pas trop de bruit il travail. Me fait une voix derrière moi.
Je me retourne et me retrouve face à une adolescente, d’origine asiatique. Plutôt mignonne et habillé avec l’uniforme de son école…
- Tu es un promeneur ? Me demanda-t-elle, moi c’est Iori. Je ne lui répondit pas tellemnt ma surprise de rencontrer une vraie personne en ce lieu est grande.
- Lui, là-bas c’est Murakami, le leader du mouvement superflat...
Il a 45ans, il revendique la pratique d'un art japonais autonome, l'héritage de Warhol et du pop art américain, tout en analysant la manière dont l'art japonais peut trouver une autonomie face au modèle occidentale. Ses oeuvres puisent directement dans l'imagerie manga japonaise, qui est détournée et amplifiée sur des thèmes où émergent des questionnements à première vus absents de l'aura kitsch et kawai (mignon) des bandes dessinées japonaises.
Mes pensées se perdent alors dans les yeux de l’adolescente…
Ici pas de travail lié au médium identique ou à un style propre, une manière de faire ou un rendus similaire, mais des principes et des idées qui se fondent...
Pas de points communs entre un Mr Dob, sorte de Mickey protéiforme, aux yeux exorbités et des dessins remplis de couleurs flashy, pas non plus une vingtaine d'assistant pour mettre au mur la version numérique d'un dessin. Seulement une idée en commun, celle d'un objet tiré de la connaissance populaire et modifié et étiré, jusqu'a ne plus en reconnaître un pale fantôme. Dans mes séries de monstres numériques, je pars à partir de dessin de ces monstres que je passe d'un médium à un autre tous en restant sur cette idée du trait, en y mélangeant couleur, passage de la 3D à la 2D (et vice versa) pour obtenir au final une série de sérigraphie basée de ce monstre et formant une forme autre que celui-ci...
Dans l'idée des papiers peints colorés, au motif abstrait ; La création de ces motifs se fait d'une manière automatique, similaire à la façon dont je procède pour empiler mes hachures...
Mais pour mieux comprendre il faut que je présente et explique mon travail un minimum...
Pour ce qui concerne le dessin depuis l'époque où je l'ai commencé en première année j'ai toujours voulus avoir un style personnel, car même si je n'ai pas trop de mal à dessiner à l’identique un plâtre ou une photo, je trouvais se procédé bien long...
Je me suis alors lancé dans l'expérimentation de diverses créations de dessin, création par l'ensemble et les formes, ou bien à partir de détails... Huile de lin et mine de fer, pour arriver sur le dessin par zone d'ombre.
Ce type de dessin me permettait de travailler soit par la mise en place des zone du sujet ou bien de ce qui l'entourait, les vides. Puis je pouvais alors remplir ces diverses zones en les remplissant d'une couleur. Zones délimités par les ombrages apparents sur le modèle et ce qui l'entourent. Ce type de dessin m'a emmené sur la problématique du trait, car chaque zone se retrouvant alors délimitée par un trait unique, il me fallait voir comment mettre en place ces traits et trouver un procéder. Laissant alors de coter les zones colorées, je me suis lancé dans le trait en noir.

Les années suivantes je me suis alors retrouvé à travailler sur des dessins d'ensemble soit sur feuille soit sur mur, le principe étant de créer les contours avec un trait et d'y associer le principe de remplissage des ombres avec un système de hachure pour chaque intensité de noir dans les ombres du dessin, avec parfois des aplats noirs pour les ombres les plus sombres. Cette année sont arrivés 3 grands changements :
- L'épaisseur du trait, pour différencier les éléments principaux du décors ou entre eux.
- Les aplats en nuance de gris, pour mettre en avant certains détails.
- L'usage des trames, récupéré lors de mon voyage au Japon, qui mettent en reliefs certaines surfaces.

« Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme. » Edgar Degas

Sinon il m'est aussi arrivé de travailler sur d'autres types de dessin comme mon mur inspiré du jeu vidéo, après une photo prise d'un mur je l'ai repassé en 256couleurs, comme pour la texture d'un jeu vidéo et en est ressortit un mur pixélisé ou apparaît un halo de lumière, j'ai donc repeins mon mur suivant les couleurs obtenues numériquement, pour obtenir ce mur numérique en vraie...
Là où l'aspect technique et le rendus graphique est similaire comme avec Brody Condon, ici c'est la base qui est identique ; créer à partir de symboles populaires, accumulé des dessins et créer un ensemble uniforme, interroger sur la culture populaire japonaise et revoir la problématique de l'otaku.

Otaku
est un terme japonais composé de la préposition honorifique « o » et du substantif « taku » signifiant maison, demeure, le chez-soi. Originairement, cette expression n'avait pas le sens qu'on peut lui connaître maintenant : otaku, en japonais, c'est « votre maison » et donc, par extension, une façon polie de vouvoyer son interlocuteur. Il semblerait que cette tournure ait été très prisée parmi les amateurs d'animation et de manga et, par extension, que le sens du terme ait évolué pour désigner aujourd'hui toute personne se consacrant à un hobby, le plus souvent fait en intérieur — le terme a par la suite acquis une connotation péjorative. Il désigne aujourd'hui (du moins en français) une personne qui se replie sur elle-même et ne vit plus que pour une passion : poupée, culte d'une « idole » (une jeune chanteuse par exemple), ordinateur (nerd), jeu vidéo (hardcore gamer), etc.
- he ho, gentil Otaku… Mon brouillard se lève et le visage de la jeune fille me refait face.
- Il est temps d’y aller, suis moi… La petite Iori me pris la main et me guida dans un dédale de couloirs qu’elle avait l’air de connaître comme si elle était chez elle. Et nous nous retrouvâmes dans une dôme similaire a celui où j’étais au debut, mais à la différence que celui-ci donnait sur un grand nombre de couloirs plus où moins sombre.
- C’est ici. - Que tous finis ?
- Non, baka, que tous commence… Ioro m’embrassa au coin des lèvres et repartis, je ne me sentis pas tristes au contraire, de nouvelles aventures allaient commencer.

GAME OVER
-------------deuxieme partie-----------------


--------------conclusion-------------------------------
Cet ensemble m'a permis de voir un peu plus claire dans mon travail, ce qui était deux travaux bien distincts commence à fusionner pour ne former plus qu'un dans mon esprit.
Le jeu vidéo utilisé des lors comme un médium, n'est plus qu'un simple outil, m'ayant permis des expérimentations et me donnant des goûts de grandeur, des goûts de réel.
La déambulation dans un milieu aseptisé et contrôlé n'est pas vraiment de la déambulation, c'est une promenade ou les possibles sont réduit à la connaissance de celui qui à créer ses mondes. Même si ces mondes offrent des possibilités j'ai envie d'aller explorer ailleurs. Le dessin s'ouvre lui aussi a de nouvelle perspective, laissant aller les formes et bientôt les couleurs, s'étendant de la feuille au mur et peut-être plus encore...
Ces deux domaines se recentre et m'offre de nouvelles perspectives. Des envies d'explorer et de déambuler avec mon propre corps dans des espaces inconnus et non contrôlable et la continuité de création de processus de dessin, peut être à l'échelle humaine, mon corps comme outils et l'espace m'environnant comme surface de mon travail...
Mes warps Zones se font de plus en plus présente, comme si un phénomène d'une plus grande envergure allait bientôt arriver...
Je me renseigne sur des artistes comme Richard Long, Andy Goldsworthy, Tadashi Kawamata... Tous en lisant un livre intitulé, Marcher, Créer ; déplacement, flânerie, dérives dans l'art de la fin du Xxe siècle.

----------------conclusion----------------------------

30 mai 2007

Mémoire

Je suppose que tous mes congénères doivent se retrouver chez eux devant leur ordinateur, a taper sur ce clavier et a réfléchir...
Dans moins d'une semaine un mémoire est à rendre, mémoire sur lequel portera une grosse partie de notre dernière évaluation pour cette année, sachant que en cette fin d'année 2007 nous n'avons pas été très productif au niveau des créations plastiques...
Accumuler et condenser des information, se situer par rapport a un artiste être au monde de l'art. Parler de son travail en y prenant du recul...
Et surtout ne pas se perdre...
J'ai une impression de m'avancer dans un labyrinthe...
Donc bientôt ici, une copie de ce même mémoire...

Mirmande



















Petite expo collective a Mirmande...
Sur une durée de 10jours j'ai présenté deux installations a base de pierres, pour garder l'aspect sacrée du lieu; un vielle église et l'idée du voyage...
Une warp s'est crée, un lieu ou réside deux lieux et d'où on peut passer de l'un a l'autre...
Que cela soit par l'image prise dans la pierre ou par le déplacement pour voir ce semblant de tombe japonaise...
Les deux se complétant...